L’Échiquier des séductions


joute amoureuse, sonore et verbale
pour un conteur et 8 haut-parleurs


Un conteur, avec un échiquier, conte et incarne l’histoire d’un homme et d’une femme. Entre eux un rapport de force et de séduction s’installe et prend la forme d’une joute verbale sur le thème de la parole et des histoires (origine, circulation…). Chaque personnage interpelle, défie l’autre qui lui répond par une histoire, dans un jeu de miroirs et de mise en abîme.

La joute est structurée comme une partie d’échecs : une pièce de la partie adverse est enlevée à chaque répartie de l’un des deux protagonistes jusqu’à épuisement de la rangée de pions.
L’homme et la femme sont à égalité !
La joute continue et s’accélère, les figures sont prises par deux (tours, cavaliers, fous) jusqu’à ce que…









Public et conteur sont entourés de 8 haut-parleurs.
La musique acousmatique ici spatialisée, art sonore souvent défini comme « cinéma pour l’oreille » (sons anecdotiques ou abstraits, transformés, mixés) n’est aucunement destinée à illustrer l’histoire, mais plutôt à être un partenaire du jeu symbolique (8 cases, 8 pions, 8 haut-parleurs) et à en accentuer l’étrangeté en ouvrant un espace supplémentaire de rêverie, de surprise, d’émotions inattendues.

Unir, dans ce qu’elles peuvent avoir d’universel et d’atemporel, deux disciplines, le conte - art ancien sachant être atemporel - et l’acousmatique - art sonore et musical récent qui, depuis son apparition, aime à se mêler aux autres (danse, théâtre, feuilleton radiophonique …).
Deux arts trop souvent encore cloisonnés et cantonnés à des catégories prédéfinies - « jeune public » pour l’un ou « musique contemporaine » pour l’autre - veulent ici se fondre en un spectacle « tout public », toucher tout un chacun en particulier, et donc s’adresser à la sensibilité de tous.


Un homme et une femme, conteurs tous deux ;  entre eux un rapport de force et de séduction s’installe autour d’un échiquier et prend la forme d’une joute verbale sur le thème de la parole et des histoires (origine, circulation, rôle …); chaque personnage interpelle et défie l’autre qui lui répond par un conte, historiette ou parabole, dans un jeu de miroirs et de mise en abîme. La joute est structurée comme une partie d’échecs : une pièce de la partie adverse est enlevée à chaque répartie de l’un des deux protagonistes jusqu’à épuisement de la rangée de pions. L’homme et la femme sont alors à égalité ; l’histoire peut s’arrêter là (1h10) ou, si la joute continue, la partie s’accélère, les figures sont prises par deux (Tours, Cavaliers, fous) jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur l’échiquier qu’un Roi noir et une Reine Blanche … fin de partie (1h25)

Sur scène : un conteur, seul face à, autour de, et dans l’échiquier, conte et incarne l’histoire ; public et conteur sont entourés  de 8 haut-parleurs. La musique acousmatique ici spatialisée, art sonore souvent défini aussi comme « cinéma pour l’oreille » - sons anecdotiques ou abstraits, transformés, mixés selon les techniques du studio – n’est aucunement destinée à illustrer l’histoire mais plutôt à être un partenaire du jeu symbolique (8 cases, 8 pions, 8 haut-parleurs,…) de cette partie et à en accentuer l’étrangeté en ouvrant un espace supplémentaire de rêverie, de liens, d’associations, d’images et d’émotions inattendues.  

Unir, dans ce qu’elles peuvent avoir d’universel et d’atemporel, deux disciplines artistiques, le conte - art ancien, millénaire, sachant être atemporel - et l’acousmatique - art sonore et musical récent, à peine quinquagénaire, mais qui depuis son apparition aime à se mêler aux autres (danse, théâtre, feuilleton radiophonique …) ; ces deux arts, art du récit/art sonore, trop souvent encore cloisonnés et cantonnés à des catégories prédéfinies - entre autres « jeune public » pour l’un ou « musique contemporaine » pour l’autre - veulent ici se fondre en un spectacle «Tout public », toucher tout un chacun en particulier et donc s’adresser à la sensibilité de tous.






















Le Travailleur Catalan
n°3453, 17-23 mars 2012, Yvette Lucas
“[...] C’est donc une joute amoureuse sonore et verbale que nous sommes invités à écouter. Côté parole, c’est un jeu incessant autour des mots : énigmes, jeux de mots, évocation de contes fantastiques comme celui du serpent qui détient la parole obscure (à ne jamais dévoiler sous peine de mort), métaphores, détours verbaux qui tiennent l’adversaire en haleine, tout ceci en forme de défis multipliés, de proximité et d’évitements et d’un incessant jeu avec la mort, condition ultime de la beauté des contes…
Ceci soutenu, harmonisé, avec une bande-son remarquablement travaillée où se mêlent en un subtil équilibre des enregistrements de musique instrumentale et des créations numériques.
C’est dans cette délicate répartition des rôles entre le conteur et la musique qu’on reconnaît l’art de Clément Riot : tantôt les deux éléments jouent ensemble, tantôt prenant le relais du foisonnement des mots, la musique se déploie seule, intimement accordée à la trêve ainsi créée. Le récit du conteur solitaire, à la voix si justement mesurée, est ponctué du déplacement des pièces de l’échiquier dont la transparence colorée fait naître des jeux de lumière habilement déployés [...]”


Presse



Clément Riot
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